L’urgence climatique nous appelle à changer nos paradigmes pour répondre à l’appel de la science qui nous presse d’agir sans délai.
Les inégalités ne font que s’accélérer partout à travers la planète et la grogne se fait de plus en plus sentir dans certains milieux.
Le succès de la transition écologique et sociale repose certainement sur des changements législatifs et globaux ainsi que sur des actions citoyennes et individuelles, mais de plus en plus d’organisations cherchent, elles aussi, à apporter leur contribution à la protection de l’environnement tout en favorisant la justice sociale.
Un mouvement se dessine donc de dirigeants d’entreprises qui s’engagent à mettre en œuvre, au sein de leurs organisations, des actions concrètes afin d’améliorer leur impact et devenir davantage responsables au niveau environnemental et social. On a qu’à penser à toutes ces entreprises qui s’engagent dans une démarche en vue d’obtenir une certification (BCorp, Écoresponsable, etc.)
Au-delà des logos et des titres, les organisations qui agissent pour revoir leur modèle de gestion dans le but d’améliorer leur impact peuvent s’engager dans la voie du management responsable.
Le management responsable se caractérise par la prise en compte de critères de gestion qui vont au-delà de la simple recherche du profit. Il s’inscrit dans une perspective globale qui intègre également des préoccupations sociales et environnementales.
L’entreprise responsable, dans ses choix stratégiques et ses décisions, tient compte des intérêts des différentes parties prenantes impliquées (employés, fournisseurs, communauté, environnement, etc.), dans le but d’avoir un impact positif à court, moyen et long terme.
Pour en savoir plus, inscrivez-vous à notre webinaire sur ce sujet.
D’abord, l’intention doit être la bonne au départ, c’est-à-dire le souhait sincère de s’engager dans une transition sociale et écologique, de contribuer à rendre le monde meilleur, plus durable et équitable. Les opportunistes seront vite débusqués et un risque réputationnel s’en suivra. Les gens ont maintenant l’habitude de l’écoblanchiment (« greenwashing/social washing ») et font la différence entre une campagne de marketing et un véritable engagement. Ils n’hésitent pas non plus à dénoncer ces pratiques sur les réseaux sociaux, entre autres.
Au-delà d’une simple remise en question de nos façons de faire des affaires, une réflexion en profondeur s’impose. Une analyse sera effectuée des différentes composantes stratégiques et opérationnelles de l’organisation.
En premier lieu, sa raison d’être ou sa mission.
Ensuite sera évalué son rapport à l’économique, à travers entre autres la vision et le plan stratégique.
Le rapport au social sera également considéré. Il se décline en deux volets.
D’abord, à l’interne même de l’organisation, auprès des employés. Les bonnes pratiques en gestion des ressources humaines entrent ici en ligne de compte.
Le deuxième volet du rapport au social sera celui des liens avec la communauté, incluant ses clients.
Finalement, le rapport à l’environnement et au vivant sera bien évidemment observé.
Il devient de plus en plus évident que mettre uniquement l’accent sur le volet économique (les profits) plutôt que l’utilité sociale, l’épanouissement des employés et l’impact environnemental entraine des conséquences non seulement sur les humains, mais également sur la capacité de notre planète à se régénérer.
Au-delà des évidentes retombées positives pour les écosystèmes et la société, en particulier les générations futures, il y a tout de même de nombreux avantages pour l’entreprise de s’engager dans cette voie.
D’abord, les dirigeants qui implantent des pratiques de gestion responsables au sein de leur entreprise ont meilleure mine et dorment mieux la nuit. En effet, les études le démontrent, le fait de poser des actions altruistes aurait de réels effets sur notre santé physique et mentale. En augmentant le niveau de sérotonine dans notre cerveau, cela réduit notre niveau de stress, booste notre système immunitaire et améliore également l’espérance de vie!
Aussi, en ces temps de pénurie de main-d’œuvre, un petit coup de pouce supplémentaire pour attirer et retenir nos employés de talents est toujours le bienvenu. Et bien sachez que ceux-ci regardent attentivement ce que nos entreprises mettent en œuvre au niveau RSEE (Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises). Les organisations qui ont des pratiques responsables reçoivent plus de candidatures lorsqu’elles affichent des postes, ont de meilleurs taux de rétention et surtout, ont des résultats plus positifs en termes d’engagement et de mobilisation des employés.
Finalement, il n’y a pas que les employés qui analysent nos actions, nos clients également. Les entreprises ayant un mauvais score au niveau de l’impact social et environnemental risquent de voir des campagnes négatives à leur sujet sur les médias sociaux et les clients les abandonner. Dans certains cas, des poursuites légales peuvent même être intentées.
En conclusion, autant pour contribuer à rendre le monde meilleur, pour se faire du bien du même coup à nous-mêmes, pour éliminer les risques réputationnels et légaux et pour augmenter l’engagement de ses employés et de sa clientèle, le management responsable semble être une solution toute désignée!
Si vous souhaitez débuter par une auto-évaluation de votre organisation afin d’amorcer votre réflexion, téléchargez gratuitement notre liste de questions suggérées ici.
Pour en savoir plus, inscrivez-vous à notre webinaire sur ce sujet.